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Les huit montagnes

couverture rose avec photo de l'auteurDepuis ses six ans, Pietro Guasti s'aventure en montagne avec son père, jamais plus heureux que dans la nature sauvage, plus intéressé par les éléments que par les êtres humains. Tous les étés, dans le Val d'Aoste, Pietro retrouve Bruno, gamin des sommets. Ensemble, ils jouent aux Robinsons jusqu'à ce que l'âge adulte les sépare. Pietro court le monde, à la recherche de lui-même. A la mort de son père, il hérite d'une maison en montagne, sur les lieux de son enfance. L'occasion lui est ainsi offerte de réparer une amitié malmenée.

Un roman d'apprentissage, descriptif et mélancolique, sur la liberté, le silence, la beauté de la nature, le retour à soi et l'amitié indéfectible.

"De mon père j'avais appris, longtemps après avoir arrêté de le suivre sur les sentiers, que dans certaines vies il existe des montagnes auxquelles il est impossible de retourner. Que dans les vies comme la mienne ou la sienne, il est impossible de retourner à la montagne qui est au centre de toutes les autres, et au début de l'histoire de chacun. Et qu'il ne reste qu'à errer sur les huit montagnes à celui qui, comme nous, sur la première et la plus haute, a perdu un ami." p.299

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Je m'appelle Lucy Barton

Lucy est mariée, mère de deux petites filles. Opérée pour une banale appendicite, elle passera neuf semaines à l'hôpital pour une infection dont aucun médecin ne déterminera l'origine. Après trois semaines, elle voit sa mère arriver. Elle ne l'a plus vue depuis de nombreuses années, ayant fui une famille dysfonctionnelle et violente pour se construire une vie, pour être tout simplement. S'engage entre les deux femmes une étrange conversation.

Un roman pointilliste et émouvant sur l'identité, la solitude, la complexité des rapports familiaux, le besoin d'être aimé. Un roman qui dit que se taire c'est se condamner à une vie faite de douleurs et qu'il y a parfois des questions qui restent sans réponse. Belle réussite de l'auteure du fabuleux "Olive Kitteridge".

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La Chambre des Epoux

couverture blanche fil rougeEric Reinhardt raconte, avec pudeur et élégance, la bataille de son épouse contre la maladie, un cancer du sein. Il a mis dix ans à pouvoir mettre en mots cette histoire, les dix années qui signent la rémission. Il raconte l'effroi, l'angoisse, la panique dévastatrice, aussi l'amour encore plus fort et la fièvre créatrice. Voilà un homme qui ne craint pas de dévoiler sa sensibilité, qui affirme que notre vulnérabilité peut se révéler une force, que l'épreuve nous offre un regard neuf sur la vie, le retour à un essentiel. Son style est élégiaque, d'une élégance rare, d'une sincérité nue, tout cela mêlé à un humour fin.

"() la conviction que dans la vie l'on ne doit renoncer à rien, qu'il n'y a pas à choisir, qu'il faut tout vivre, que tout n'est jamais qu'une question de mesure, d'instinct, de confiance en soi et de droiture intime." p.127

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Sucre noir

couverture bleueLe coeur des Caraïbes, lieu de tous les fantasmes de chercheurs d'or, le panache de l'aventure. La famille Otero y possède un terrain qui grandit au fil du temps et de la volonté des femmes. L'endroit, réputé cacher le trésor du célèbre pirate Henry Morgan, attire et attise les convoitises. L'auteur dresse un tableau vivant, flamboyant et ironique de l'ambition des hommes, leurs démons intérieurs, la course à la richesse au détriment du bonheur. A chercher des richesses au plus profond de la terre, n'oublie-t-on pas celles, plus précieuses, à notre portée ?

Un p'tit quelque chose de Garcia Marquez dans ce roman fantasmatique, brûlant et passionné.

 

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Le Cercle

On voit un cercle non fermé, qui rappelle graphiquement un C dessiné comme un labyrintheDans un futur très (trop) proche, le Cercle, a fait main basse sur les géants du net et des hautes technologies en proposant un service simplissime: Truyou. Chaque internaute ne dispose plus dorénavant que d’un seul compte, un seul moyen de paiement, un seul mot de passe et apparait partout sur le web sous sa véritable identité. Car si on part de l’idée que seuls les individus qui ont des choses à se reprocher ont besoin de l’anonymat, ce nouveau système permet à terme de faire disparaître vices, crimes et autres délits, grâce à la transparence et à la bienveillante surveillance de tous.

Mae, nouvellement engagée, découvre ce qui semble au premier regard être l’entreprise parfaite, microcosme où chaque employé s’épanouit dans la communication et le partage avec les autres, mais aussi où chacun est accro à son boulot, tellement celui-ci semble vital pour améliorer l’humanité  toute entière.

Désireuse de se faire une place et de s’intégrer, Mae va s’investir de plus en plus dans la philosophie du Cercle qui, dans le but annoncé de rendre le monde meilleur, invite chaque individu à une transparence totale. Entrainée dans une spirale de communication sans fin, Mae s’expose chaque jour d’avantage aux regards, non pour plaire à son public, mais plutôt afin de satisfaire à sa vision d’elle-même.

En évitant la manière forte, ce Big Brother nouveau s’installe insidieusement dans le quotidien, rendant le concept de vie privée totalement obsolète, tout simplement en jouant sur l’égo de chacun, potentiellement star des réseaux sociaux. 
Glaçant, le roman de Dave Eggers, paru chez Folio, ne laissera personne insensible sur les dangers du chemin suivi par notre société…

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